La fonge correspond aux champignons, elle est présentée en premier sur ce site car elle représente un sujet d’étude passionnant et instruisant que je pratique depuis de nombreuses années.

Les expertises mycologiques que je propose, s’inscrivent dans le cadre de divers programmes d’inventaires existants, appliqués sur les réserves biologiques, les réserves naturelles, les régions, les départements et les communes (ABC), les ZNIEFFs, les site Natura 2000, etc…

Je me déplace principalement sur l’ensemble de la Manche et des départements limitrophes tels que le Calvados, l’Orne, la Mayenne, l’Ille et vilaine, les Côtes-d’Armor, ainsi que sur un rayon de 500 km à partir de mon lieu de résidence.

Pourquoi étudier les champignons ?

Étudier les champignons permet :

  • de compléter l’inventaire sur la biodiversité puisqu’ils en font partie intégrante ainsi que sur la présence et la répartition des espèces et leur vulnérabilité. Sur de nombreux points cela correspond aux ambitions de la stratégie nationale et régionale pour la biodiversité 2011-2020.

  • d’approfondir et d’affiner les connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes étudiés. En relation étroite avec la faune, la flore, le sol, et de nombreux autres supports, les champignons interagissent avec leur environnement, ils s’y adaptent et le modifient. Ainsi l’observation ou l’absence d’une espèce à un endroit donné permet dans de nombreux cas d’en savoir d’avantage sur l’état et l’évolution naturelle de la biodiversité. Ces indicateurs biologiques sont parfois même qualifiés de champignons bioindicateurs et/ou biointégrateurs. L’inventaire et le suivi de ces espèces sont utiles pour déceler les milieux naturels à forte valeur patrimoniale mais aussi les désordres environnementaux, leur modification et leur évolution en bien ou en mal. Ils permettent de déterminer l’apparition ou la présence de pollutions et d’en mesurer leurs effets, et sont à ce titre de bons outils pour la gestion des sites naturels.

  • de faire connaitre leur existence, leur diversité et leur nombreux rôles, à un public plus ou moins large

Quels champignons sont concernés ?

Le règne fongique étant si vaste, ma passion, mes échanges et mon parcours m’ont amené à me spécialiser dans certains groupes de basidiomycètes qui vous sont présentés ici selon la nomenclature Linnéenne (morphologique) :

Homobasidiomycètes

Aphyllophorales: ce sont les champignons à hyménophore non lamellé, par exemple les hydnes, les polypores ou les chanterelles.

Agaricales : les champignons à hyménophore lamellé (agaric, amanite, russule etc.), sachant que les lamelles peuvent prendre la forme de tubes porés

Gasteromycetideae : les champignons dont les basides se trouvent à l’intérieur du basidiocarpe, par exemple la vesse de loup

Hétérobasidiomycètes & Groupe de transition

et dans une moindre mesure, quelques ascomycètes et champignons ‘inférieurs’.

Les méthodes utilisées

L’identification des spécimens est parfois confirmée sur le terrain à l’aide d’une simple loupe, ou en salle, sous le microscope grâce à l’utilisation de nombreux ouvrages mycologiques. L’identification juste est primordiale et je m’en remets parfois à l’aide d’amis mycologue !

Parallèlement les observations macro et microscopiques des espèces remarquables sont mémorisées sous forme de photos numériques. Les champignons sont parfois herborisés.

En fonction du milieu à étudier et des objectifs, plusieurs types d’inventaires peuvent être mis en place : inventaire ponctuel et ciblé, inventaire suivi, spectre Biologique Mycologique.

Le résultat final

Le résultat de l’expertise est remis dans un dossier type articulé ou modifié en fonction des objectifs. Il permet dans la plupart des cas :

      – de visualiser l’ensemble des espèces inventoriées, leur(s) biotope(s) et les nombreux autres éléments relatifs à leurs découvertes (statut trophique et biologique, date, lieu, etc…).

      – de cerner les espèces déterminantes, les espèces parapluies et les espèces caractéristiques

      – d’accéder aux statuts de protection des espèces menacées

      – d’évaluer les habitats et en mesurer leur évolution par la bio indication des champignons

      – d’identifier les interrelations entre espèces ainsi qu’avec le reste de leur environnement (faune, flore, sol, etc…).

      – d’orienter par un avis éclairé sur des mesures de gestion envisageables

Références

  • Amélioration des connaissances mycologiques. Site Natura 2000 FR5200640 Forêt de Multonne, Corniche de Pail, réalisée à la demande du Parc naturel régional Normandie-Maine. Parc naturel régional Normandie-Maine – 2020
  • Etude mycologique ‘Plaine alluviale de Honfleur’ – La Rivière Saint Sauveur (14) – 2020
  • RNN de Mathon – CPIE du Cotentin – Inventaire mycologique pour l’application du protocole CHEGD – Lessay – 2018
  • ‘La fonge du Havre de Regnéville’ – Dossier Manche nature n°11 – 2018
  • RNR Normandie Maine – Etude et inventaire mycologique de la carrière des Vaux – 2017
  • ‘La fonge du Havre de Regnéville’ – Dossier Manche nature n°10 – 2015 (pdf vol 4)
  • ‘Atlas de la Biodiversité Communale’ Le Chefresne (50), participation en collaboration avec le CPIE du cotentin – 2013

Études en cours

  • ‘Atlas de la Biodiversité Communale’ Saint-Sauveur-Villages (50), inventaire sur 2 ans
  • Étude mycologique du Coteau de Chaumiton et de la Vallée du Rutin (72), inventaire sur 2 ans.
  • Étude mycologique des tourbières du Bois de Goult (61), inventaire sur 5 ans.
  • Étude mycologique du domaine du Costil (61), inventaire sur 1 an.

Participations

  • Membre du CEMEN – Cercle d’Études Mycologiques en Normandie
  • Adhérent de l’Association Mycologique du Cotentin
  • Adhérent d’Ascomycete.org
  • Déterminateur aux mycologiades internationales de Bellême